mercredi 15 juin 2011

Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir...

Aujourd'hui, pas de lecture au programme (même si je pourrais vous parler avec délices de la MERVEILLEUSE bibliothèque que mon mari préféré m'a construit ce weekend, et des non moins MERVEILLEUX livres qui m'attendent)...
Aujourd'hui, en suivant un lien par hasard, je suis tombé sur ce blog
Cette histoire m'a terriblement émue, énervée, indignée... ça échappe à mon entendement qu'on mette par terre un mode de fonctionnement sain, efficace et respectueux sous prétexte que "ça ne rentre pas dans les cases prévues"...
Je suis très consciente que notre système médical et paramédical manque cruellement de moyens...
Je comprends aussi que les métiers de soignants et d'accompagnants sont des métiers difficiles, méconnus et mésestimés...
Je comprends la nécessité d'aller vers un système équitable pour tous...
Mais je comprends pas qu'on laisse la "paperasse" prendre le pas sur l'humain... Je suis persuadée que permettre aux personnes "dépendantes" de conserver un semblant d'autonomie, et aider les plus "combattifs" à dépasser les limites que leur impose leur corps est le meilleur moyen d'éviter un "gaspillage" de soins et un découragement, une lassitude des plus fragiles...
Tout ça manque de bon sens et d'humanité et ça me désole...

Face à ce genre de comportements, j'ai fort heureusement (dans un contexte fort différent et je le crois moins difficile, même si...) la chance de connaître des comportements radicalement différents...
Petite anecdote... Je suis allée faire un examen cette semaine (cherchez pas je ne donnerai pas de détails), et les résultats quasi immédiats sont bien en deçà de ce qu'il faudrait (irais-je jusqu’à dire "comme d'habitude"???)... Au moment de partir, le soignant ma dit: "pour l'examen de vendredi je ne serai pas là, ni mon épouse. Le docteur A vous recevra donc, et il nous appellera dans la foulée pour déterminer quoi faire... Ne vous inquiétez pas: on ne vous laisse pas tomber on restera joignable pour vous"
ça n'a l'air de rien vu comme ça (surtout sans le contexte) mais croyez le ou non, ces quelques paroles, si elles ne changent pas la donne, font un bien fou... et concrètement, ça n'a pas pris plus de temps qu'un rdv classique et anonyme, et la personne suivante est passée à l'heure à son rendez vous... et sans allée jusqu'a dire que je me sentais bien après ça, je me sentais quand même mieux, pas seule en tout cas...

Je crois qu'il faut remettre les choses en perspectives... 
Comparé à des milliards de gens sur notre planète nous sommes CHANCEUX de pouvoir accéder au soin...
Cependant, cette chance est abimé par des comportements que j'irai jusqu'a qualifier de déviants, déviances liées essentiellement à la gestion administrative et bureaucratique du médical et du paramédical..
Et puis force est de constater que comme pour toute chose, les abus sont là... Et ce sont les gens qui abusent du système qui participent à l'élaboration de règles toujours plus strictes et pénibles qui ne vont pas toujours dans le sens du malade...
J'ai pas de solution toute faite, je le reconnais. A mon niveau, j'essaie de ne pas abuser du système, d'être une patiente pas insupportable, mais je n'accepte pas d'être traitée comme un dossier, comme un numéro... 
Je sais dire "Merci" mais je sais aussi me faire entendre quand il le faut...


dimanche 5 juin 2011

Un peu de lecture: épouses et concubines



De quoi ça parle?

La Chine du Nord, dans les années 30. Songlian, belle étudiante de dix-neuf ans dont la famille est ruinée, accepte de devenir la quatrième épouse du riche Chen Zuoqian. Dans le huis-clos de sa nouvelle demeure, une seule loi, la séduction : la favorite de la nuit régente, le jour, la vie de la maison. Songlian, l'indépendante, sera-t-elle victime ou complice du système féodal qui commande en ces lieux ? Passion, possession et pouvoir colorent de feu et de sang ce ballet de charme, où les quatre épouses et concubines se livrent une danse à mort pour le plaisir du maître. Un livre ramassé, fiévreux, où Su Tong, porte-parole de la nouvelle génération renoue, paradoxalement, avec la Chine ancienne. Un regard moderne qui évoque néanmoins les classiques, de Fleur en fiole d'or à Rêve dans le pavillon rouge

Ce que j'en ai pensé?

C'était trop court sans hésitation, et pas assez détaillé ni creusé. Un livre simple à lire, et qui malheureusement reste trop "superficiel", ne creuse pas assez...
Dommage car c'est plutot pas mal écrit, dans un ton sobre, et sur un sujet qui m'intéresse

Est ce que je recommande ce livre?

Pas vraiment. Je ne le déconseille pas non plus, mais je trouve qu'on reste un peu sur sa faim en le lisant c'est frustrant